Petit compte rendu de Philippe. Même un environnement tranquille peut amener son lot de galères
La sécu un besoin pour tous.....
Lundi 10 juillet petite session de Kite à Sanguinet. 18h préparation et mise à l'eau. Nico sort de l'eau quand j'y rentre et décide de prolonger sa session pour m'accompagner. Le vent est bon et constant, je suis en 10 diablo, le bonheur. Nous tirons qqs bords au large de l'Estey, les jibes s'enchaînent, la navigation est sereine.
19h30 Nico rejoint le bord et je décide de faire un dernier tour du lac.
Direction donc Mayotte, jibe et tout droit vers Cazaux. Au milieux supérieur du lac l'aile stop net et moi avec. Plus de vent, elle bâche. Je tente un redécollage mais rien à faire.
J'attends 15 minutes mais toujours rien. J'enroule les lignes, je sécurise le foil avec mon bout, je pose l'aile remplie de flotte sur ma board et je commence la nage en direction de ce qu'il me semble la berge la plus proche. À ce moment là tout va bien je suis calme. Il est 19h45.
Le temps passe et je n'ai pas l'impression d'avancer, j'hésite à larguer l'aile qui fait vraiment encre. 1h plus tard, 2 h plus tard, 3 h plus tard les pieds touchent enfin la rive. je suis défoncé.
S'enchaînent un bouclage du paquetage et une marche d'une heure dans la forêt en pleine nuit. J'aperçois des lumières, c'est le camping des Aigrettes. La chance tourne. Un gars en voiture s'arrête: "tu es en galère" me dit il? "Bouges pas, je pose ma remorque et ma famille et ensuite je te ramène à ta voiture".
J'en retire trois chose :
- Avoir un vrai gilet de sauvetage.
- Un bout pour sécuriser foil et aile (jusque là j'étais bon)
- Un téléphone pour les secours car malgré mes fusées de détresse, quand il n y a personne sur l'eau, elles ne servent à rien.
Alors amis kiteurs le gilet !!!! Mais un vrai. un 50 Newtons, un bout et un téléphone pour ne pas vivre mon désagrément.